Le lancement par Marisol Touraine d’un programme national de gestion des lits (auprès de 150 établissements) pour désengorger les urgences, notamment par le recours aux « bed managers », ne convainc pas.
Après d’autres syndicats, ou fédérations, c’est au tour du Syndicat national des médecins hospitaliers (SNMH-FO) de mettre l’accent sur les indispensables moyens humains et matériels plutôt que sur l’efficience managériale.
« Une situation catastrophique »
« Le ministère n’a pas entendu les demandes réitérées des urgentistes de pouvoir disposer de lits d’aval en nombre suffisant, n’a pas mis à la disposition des services d’urgences le personnel médical et de soins nécessaire (...) », déplore le SNMH-FO. « La situation catastrophique des services d’urgences, ajoute-t-il, découle des fermetures, depuis des années, de milliers de lits d’hospitalisation, faites au nom de cette même efficience ».
Le syndicat demande l’arrêt des fermetures des services d’urgences, l’ouverture des lits d’aval nécessaires et le recrutement des effectifs médicaux et non médicaux dans ces services d’urgences.
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