L'ouverture des groupements hospitaliers de territoire (GHT) vers la ville fait des adeptes dans le Pas-de-Calais. Établissement pivot du GHT de l'Artois Ternois, le centre hospitalier d'Arras a nommé à la vice-présidence de la commission médicale du groupement le Dr Laurent Turi, médecin généraliste dans la petite ville voisine de Saint-Pol-sur-Ternoise.
Très impliqué dans le maintien d'une offre de soins de premier recours, le Dr Turi est par ailleurs porteur d'un projet de maison de santé pluridisciplinaire adossé à l'hôpital de sa ville, qui doit ouvrir ses portes début 2018.
À l'unisson de la Fédération hospitalière de France (FHF), le CH d'Arras a fait de l'ouverture vers la ville « un enjeu prioritaire » du projet médical partagé de son GHT.
Une densité médicale inférieure à la moyenne régionale
Avec 9,7 généralistes pour 10 000 habitants, le territoire du GHT possède une densité médicale inférieure à la moyenne régionale. Les médecins spécialistes sont peu représentés et les généralistes actifs plutôt âgés. L'hôpital d'Arras a déployé des consultations avancées (de spécialité) dans les hôpitaux périphériques de son GHT mais aussi dans la polyclinique du Ternois, établissement privé à but non lucratif.
À la demande des agences régionales de santé, les GHT viennent de boucler – avec plus ou moins de bonheur – leur projet médical partagé. L'articulation entre chaque groupement et les autres acteurs (secteurs privé, médicosocial) est au cœur de l'élaboration des nouveaux projets régionaux de santé pour 2018.
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