Dans la foulée de la publication d’un sondage sur l’engorgement des urgences hospitalières, la Fédération hospitalière de France (FHF) laissait entendre à mi-mots qu’il fallait revenir sur la liberté d’installation des médecins et le volontariat dans la permanence des soins.
Constatant « avec effarement l’activisme anti-libéral de la FHF », la CSMF estime que ce sondage« ne montre rien d’autre qu’un mésusage des urgences hospitalières, lesquelles continuent d’accueillir tous les patients qui s’y présentent, sans opérer de tri entre les urgences réelles, et les cas qui peuvent attendre ».
Pour la Confédération, « la conclusion pratique qui s’imposait, c’est qu’il est temps de lancer une campagne d’information du grand public sur la bonne utilisation des urgences ».
Fermer les urgences
La FMF répond elle aussi vertement à la FHF. Elle assure que les établissements « touchent 250 euros hors soins » à chaque passage d’un patient aux urgences, ce qui « les encourage à ne refuser personne », pour ne pas « renoncer à cette manne ». La FMF demande purement et simplement la fermeture des urgences dans leur forme actuelle, pour ne plus y accueillir que les seules urgences vitales amenées en ambulance.
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