Le Parlement européen déplore que le 112, numéro d’appel d’urgence européen, reste toujours aussi mal connu du public, en dépit des engagements de la Commission européenne de le promouvoir largement.
Seuls 27 % des Européens connaissent l’existence de ce numéro, théoriquement appelé à remplacer à terme tous les numéros nationaux d’urgence.
Hormis quelques pays dont le Danemark, la Suède, le Portugal, les Pays-Bas et la Roumanie qui en ont fait leur numéro national unique, le 112 cohabite dans la plupart des cas – souvent de manière confidentielle – avec une soixantaine de numéros nationaux liés à l’urgence, à l’image des 15 et 18 en France.
Bugs de localisation
De plus, la fiabilité des dispositifs de localisation des appelants au 112 reste perfectible, et le numéro aurait dû être spécialement accessible aux personnes handicapées, ce qui n’est pas le cas.
Le Parlement relève que plusieurs campagnes d’information sur le 112 promises par la Commission et les États membres sont restées lettre morte. Il attend des explications sur ces retards, ainsi que la mise en place de mesures concrètes pour relancer le numéro.
Par ailleurs, il estime que les programmes de réduction du nombre des blessés de la route dans l’UE, actuellement 1,5 million par an dont 300 000 graves, restent trop vagues et imprécis. Il souhaiterait la publication d’un manuel recensant les bonnes pratiques pour les soins médicaux prodigués sur place aux blessés de la route.
À Paris, des médecins Padhue dans la rue pour dénoncer l’aberration de leur quotidien
Praticiens diplômés hors UE
Les Padhue à nouveau dans la rue
Revalorisation des astreintes : les praticiens hospitaliers maintiennent la pression
Investissement en santé : malgré l’urgence, pourquoi ça coince encore