La CGT a déposé ce mardi 30 avril un préavis de grève national reconductible spécifique aux services d'urgences et aux SAMU pour soutenir les mouvements déjà engagés à Paris et en régions et faciliter leur déploiement à d'autres hôpitaux.
Les personnels réclament « des moyens pour assurer leur mission de service public d’accueil des usagers, des locaux et du matériel adapté, ainsi que les effectifs suffisants pour garantir la sécurité des patients et des personnels », écrit la Fédération CGT de la Santé et de l'Action sociale par voie de presse. La CGT appelle les personnels à « créer les conditions de l’action afin d’obtenir du gouvernement les moyens nécessaires au fonctionnement "normal" des établissements partout en France et notamment dans les services d’urgences ».
Par cette démarche, la CGT entend maintenir la pression avant la journée d’action de défense de la Fonction publique du 9 mai.
La fréquentation des services d'urgences de l'Hexagone a doublé en vingt ans, avec près de 21 millions de passages enregistrés en 2016.
La pétition lancée au début du mouvement, le 18 mars, par les paramédicaux de Saint-Antoine pour protester contre l'insécurité de leurs conditions de travail et le manque de moyens humains et financiers, a recueilli plus de 14 000 signatures.
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