Depuis que l’Inter-Syndicat National des Internes des Hôpitaux (ISNIH) a fait tomber le H il y a un an, rien ne va plus entre l’ISNI et l'ISNAR-IMG. La seconde voit d’un mauvais œil l’opération séduction des jeunes « spés » sur les internes en médecine générale. Créé en 1969, l’ISNI revendique 15 000 adhérents sur les 23 000 internes, toutes spécialités confondues, mais impossible de savoir quel est le nombre exact d’internes en médecine générale…
De son côté, l’ISNAR-IMG recense 6 000 adhérents et 24 associations ou syndicats de ville sur toute la France, exceptés Montpellier et Dijon. « Comment l’ISNI peut-il prendre des décisions et défendre l’intérêt des internes en médecine générale alors qu’ils ne sont pas représentatifs ? Ils n’ont pas l’expertise nécessaire », martèle le président de l’ISNAR-IMG, Julien Poimboeuf.
De son côté, l’INSI dit ne pas comprendre ce positionnement et assure vouloir représenter tous les internes. « Nous avons une vision transversale et pas spécialité par spécialité », se défend le porte-parole de l’ISNI, Mickael Benzaqui. Des divergences qui dans le cadre des négociations en cours sur le temps de travail ne facilitent pas les discussions avec le ministère, alors que de nouvelles réunions sont prévues courant mai.
Querelles de chapelles qui brouillent la visibilité des internes en médecine générale?; d’autant qu’une troisième organisation, le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG), revendique aussi dans ses rangs environ 500 internes. Même si son président, Théo Combes, ne se place pas en concurrence directe avec les deux autres et assure ne pas « avoir peur d’une double adhésion ».
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