Pendant 12 ans, le Dr M.* a exercé la médecine générale en Seine-Saint-Denis. « C’était un cabinet tout à fait classique, nous étions deux associées, et je trouvais cela passionnant », se souvient la praticienne. Oui mais voilà, les années se succédant, le Dr M. trouvait que la pratique libérale « prenait beaucoup de place » : horaires à rallonge, contraintes administratives, le tout dans un certain isolement… En 2002, une amie lui a parlé de la médecine scolaire, et ce fut le déclic : elle est devenue salariée de l’éducation nationale. Une décision dont elle se félicite encore aujourd’hui. « C’est un exercice très riche, on a des enfants de 2 ans mais aussi de jeunes adultes de 20 ans, les missions sont très variées… et la qualité de vie est bien meilleure », résume-t-elle. L’ex-généraliste dit même parvenir à retrouver en médecine scolaire l’un des aspects qui lui plaisaient le plus en médecine générale : le suivi des patients au long cours, « notamment avec ceux qui sont en situation de handicap ».
* Le médecin a souhaité conserver l’anonymat.
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