Le CHU de Nantes vient d’être condamné à indemniser 87 700 euros le mari d’une femme décédée après la transplantation d’un rein affecté d’une tumeur cancéreuse. Âgée de 42 ans, la receveuse, atteinte d’une maladie rénale depuis l’enfance, bénéficie d’une transplantation en juin 2008. Cette troisième opération ne pose aucune difficulté pendant huit mois. Mais les fonctions du rein greffé vont se dégrader et des examens révéler la présence d’une tumeur sur celui-ci. En juin 2009, la patiente décédera.
Dans son jugement rendu le 9 mars, le tribunal administratif note, se fondant sur un rapport d’expertise, « qu’aucune faute ne peut être retenue à l’encontre du CHU de Nantes lors de la transplantation du greffon et de la surveillance postopératoire immédiate ». En revanche, selon les juges, il y a « indiscutablement » eu une erreur dans l’établissement du diagnostic de tumeur présente dans le rein greffé, responsable de conséquences « confondues avec un phénomène de rejet ». Par ailleurs, ils ont considéré « qu’un examen d’imagerie plus précis qu’une simple échographie aurait pu permettre de faire ce diagnostic », soulignant dès lors « une erreur de raisonnement médical».
L’obligation de solidarité territoriale pour les médecins effective « dès septembre », confirme Yannick Neuder
« Les syndicats sont nostalgiques de la médecine de papa », tacle Dominique Voynet, seule médecin ayant voté la loi Garot
Face à un tweet raciste d’un membre de Reconquête, des médecins de l’Oise portent plainte
Prescription des aGLP-1, l’usine à gaz ? Après les médecins, la Fédération des diabétiques affiche son inquiétude