Les "bonnes pratiques" pour la sécurité des hôpitaux parisiens (AP-HP) ont été formalisées dans un accord signé lundi avec la préfecture de police et le parquet de Paris. Dans le cadre de cet accord, des fiches techniques ont été élaborées pour "généraliser les bonnes pratiques" face à certaines situations : l'agression d'un membre du personnel, l'audition par la police d'un patient hospitalisé, la découverte d'une arme dans un couloir ou encore des vols de médicaments. En outre, le parquet s'engage à communiquer régulièrement à l'AP-HP les suites données aux plaintes déposées par les personnels de santé et la préfecture de police propose aux établissements des audits de sécurité. L'initiative, qui concerne pour le moment 18 hôpitaux parisiens, a vocation à s'étendre aux établissements de la petite couronne (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne), a précisé le préfet de police, Bernard Boucault.
En 2013, 1.343 atteintes au personnes (insultes, provocations, menaces, violences volontaires...) et 2.056 atteintes aux biens ont été recensées au sein de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), en hausse de près de 15% par rapport à l'année précédente. "Il y a un peu plus de tension (...) une tendance qui nécessite plus de vigilance", a déclaré le directeur général de l'AP-HP, Martin Hirsch, lors de la signature de l'accord avec le parquet de Paris et la préfecture de police. En septembre dernier, un plan contre la violence avait été adopté par les hôpitaux de Marseille. En 2011, un protocole du même type avait été signé entre le ministère de l’Intérieur et les représentants des médecins libéraux.
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