La cour d'appel de Grenoble a condamné en appel ce lundi 15 janvier une infirmière à un an de prison avec sursis. Elle a été jugée responsable du décès de son beau-fils, Julien, 15 ans, mort en 2013 par suicide après une absorption massive de médicaments contre la goutte.
L'adolescent était mort le soir du 28 novembre 2013, 24 heures après avoir ingéré un grand nombre de comprimés de Colchimax, destinés à sa belle-mère et trouvés au domicile paternel à Saint-Quentin-Fallavier (Isère). La veille au soir, il avait été pris de maux de ventre, de vomissements et de diarrhées. Sa belle-mère avait suspecté une gastro-entérite, sans appeler de médecin.
« Notre persévérance a payé, c'est une vraie victoire », a déclaré mardi à l'AFP l'avocate de la mère du jeune garçon, Me Elsa Ghanassia, qui avait réclamé un an plus tôt un supplément d'information et une nouvelle expertise sur le taux d'intoxication de l'adolescent. Selon elle, la cour a reconnu que l'accusée avait fait preuve de « négligence ayant exposé à un risque d'une particulière gravité ».
Le père de l'enfant et sa compagne avaient été relaxés en septembre 2014 par le tribunal correctionnel de Vienne (Isère). Lors d'une première audience en appel, le 11 octobre 2016 à Grenoble, l'avocat général avait requis la confirmation de la relaxe de l'infirmière n'ayant « ni certitude, ni faisceau de preuves » pour aboutir à une condamnation. Avant finalement de soutenir l'accusation à la faveur d'une nouvelle expertise.
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