POSSÉDER de plus en plus d’écrans et passer de l’un à l’autre le plus rapidement possible, débuter un travail ou un loisir sur l’un et le poursuivre sur l’autre, en visionner plusieurs en même temps ou effectuer plusieurs tâches sur un seul : les utilisateurs d’électronique sont en passe de devenir des jongleurs émérites. Les fabricants de produits font en tout cas leur possible pour que les écrans se parlent et se répondent au doigt, à l’œil et à la voix.
Maintenant que le produit le plus attendu de la rentrée, l’iPhone 5, a été dévoilé (on y reviendra au moment de son arrivée en France), on peut s’intéresser aux autres gros morceaux exposés dans la vitrine berlinoise. C’est, en l’absence d’Apple et, comme on pouvait s’y attendre moins d’une semaine après avoir été condamné à lui verser une amende de plus d’un milliard, son challenger Samsung qui a brillé de tous ses feux et sur tous les fronts.
Avec notamment le Galaxy Note 2, la nouvelle version de son smartphone hybride lancée en 2011, dont l’écran super Amoled (1 280 x 720) passe de 5,3 à 5,5 pouces. Il fonctionne sous Android avec un processeur quatre cœurs cadencés à 1,6 GHz (contre 1,4 pour son prédécesseur), il est doté de 2 Go de mémoire vive et équipé d’un capteur de 8 Mp et d’une caméra frontale de 1,9 Mp pour enregistrer et lire les vidéos en Full HD. Il se distingue également par la prise en main optimisée de son stylet, le S-Pen, qui permet d’interagir avec le smartphone avant même d’être en contact avec l’écran. Il sera proposé en octobre en versions 16, 32 et 64 Go.
Samsung s’est aussi distingué avec un nouvel appareil photo, le Galaxy Camera, dont l’interface Android 4.1 permet d’utiliser n’importe quelle application photo pour mobile. Équipé d’un capteur 16 Mp, d’un zoom x21 et d’un écran tactile de 4,8 pouces HD, le compact est ultra-onnecté (Wi-Fi, Bluetooth, 3G), pour permettre aux adeptes des réseaux sociaux de partager de façon instantanée – mais néanmoins préalablement retouchées, si on le souhaite, par Google Play – des photos ou des vidéos.
Petit écran devient géant.
Stars du salon, les téléviseurs annoncent des fêtes de fin d’année brillantes. Les grandes marques se concurrencent désormais sur le plan de la définition 4K (3 840 x 2 160 pixels), soit une résolution d’image totale environ quatre fois supérieure à la Full HD.
C’est ainsi que le Bravia KD-84X9005 de Sony, un téléviseur LCD de 84 pouces, sera disponible dans les prochains mois... contre quelque 30 000 euros, tandis que Panasonic a crevé le plafond en présentant un Plasma 8K 145 pouces, soit une diagonale de 3,7 m et une définition de 7 680 x 4 320 pixels ! Quant à la marque coréenne LG, elle s’est distinguée avec un téléviseur OLED de 55 pouces (140 cm de diagonale) dont l’écran 3D est, avec 4 mm d’épaisseur, le plus fin du monde. Élu meilleur téléviseur de l’année par l’EISA (European Imaging and Sound Association), il sera disponible au dernier trimestre 2012 pour un prix autour de 9 000 euros.
Cette édition de l’IFA a été celle de la télévision qui permet de se connecter à Internet via l’écran de son salon. Elle a vu le retour en force de Google, qui entend damer le pion à la firme à la pomme, dont l’iTV n’est pas encore au stade de la réalisation, avec notamment une alliance du groupe de Mountain View avec les géants LG et Sony.
C’est ainsi que la firme coréenne LG a présenté sa Google TV, qui donne accès à Chrome, Google Play, son portail VOD, You Tube, et offre la possibilité de synchroniser son téléviseur avec son smartphone si ce dernier évolue sous Android. Et, dès le mois prochain, le constructeur japonais Sony lancera en France, contre 199 euros, une box à connecter à n’importe quel téléviseur via un port HDMI, pour le transformer en Google TV, donnant accès au contenu de Google mais aussi à celui de Sony.
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