« Je finis actuellement mon dernier stage d’internat aux urgences et je viens de passer ma thèse. J’ai effectué mon Saspas en partie dans le centre de santé de Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne). J’y ai beaucoup aimé le travail en équipe et c’est le Dr Villebrun, généraliste au centre, qui m’a parlé du dispositif afin que je puisse rester avec eux. Cette possibilité est peu connue, beaucoup de collègues n’en avaient pas entendu parler.
À partir de novembre, je serai donc à 60 % au centre de santé et à 40 % en psychiatrie sur les soins somatiques dans le groupe hospitalier Henri-Mondor. Ce sont des contrats de six mois, renouvelables sur deux ans.
Opportunité La partie hospitalière en psychiatrie est un heureux hasard, car j’apprécie beaucoup cette discipline. J’avais hésité à opter pour cette spécialité d’internat et ma thèse sur les troubles du neurodéveloppement de l’enfant touche aussi à ce domaine. Cette expérience va me permettre d’acquérir une compétence nouvelle. Pour quelqu’un qui commence son activité comme moi, la mixité d’exercice est attrayante car elle peut aider à se décider plus tard.
Le fait d’avoir un pied dans deux structures différentes permet également d’améliorer la coordination des soins ville/hôpital ou même d’offrir la possibilité aux patients vus à l’hôpital d’être leur médecin traitant ensuite en ville. »
Dr Emna Boussarsar. La généraliste de 32 ans a été engagée dans le cadre du volet 1 au centre de santé de Champigny-sur-Marne où elle prendra ses fonctions le 1er novembre.
« La mixité d’exercice est attrayante »
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