Les Jeux olympiques se sont achevés hier et, avec eux, la trêve politique. Ce lundi 12 août, plus d’un mois après le second tour des élections législatives, Lucie Castets, candidate désignée par le Nouveau Front populaire au convoité poste de Premier ministre, a adressé une lettre aux parlementaires. Celle-ci est cosignée par les présidents des autres formations constituantes du NFP.
Dans cette missive, Lucie Castets explique qu’une fois nommée, « cinq grandes priorités pour la vie de nos concitoyennes et concitoyens » seront proposées aux deux assemblées pour qu’elles y travaillent de concert. La quatrième est d’« accueillir à nouveau le service public de santé dans les territoires et garantir le bon fonctionnement de l'hôpital public ».
Financer correctement les hôpitaux
Interrogé par Le Quotidien pour avoir plus de précisions sur cette proposition, Damien Maudet, député LFI réélu début juillet dans la 1re circonscription de la Haute-Vienne, explique les grandes lignes du travail « immense » qui attend la gauche sur l’hôpital public. « Nous voulons le financer à hauteur des besoins. Entre 2023 et 2024, la FHF a dénoncé des manques à hauteur de 4 milliards d’euros, ne serait-ce que pour compenser l’inflation et les hausses légitimes des salaires. »
Ainsi, selon l’élu de Limoges, l’ambition du NFP est de « garantir le bon fonctionnement de l’hôpital, ce qui commence par le financer correctement ». Il évoque aussi la volonté de la gauche de travailler sur le sens du travail, pour que l’hôpital garde ses forces vives et que les étudiants ne se disent plus que faire ces métiers rime avec sacrifice.
Relancer les travaux sur la fin de vie
Mais dans sa lettre, la haut-fonctionnaire ne s’arrête pas à cette proposition sur l’hôpital puisqu’elle propose aussi « de renouer avec les travaux parlementaires de la XVIe législature, qui ont été interrompus par la dissolution, et notamment avec certaines initiatives législatives », comme celles concernant la fin de vie, la protection de l'enfance ou l’instauration d’un nombre minimal de soignants par patient hospitalisé.
En juillet, Lucie Castets avait déjà posé quelques jalons sur la santé. Reste que le chemin paraît encore loin avant qu’elle soit éventuellement nommée par Emmanuel Macron à Matignon.
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