Le biofilm est une structure glycoprotéique invisible — sauf lorsqu’il est épais (slime) — qui permet aux bactéries d’échapper au système immunitaire de l’hôte. Il est résistant aux antiseptiques et aux antibiotiques et constitue un facteur de retard de cicatrisation, il est donc indispensable de procéder à une détersion pour diminuer rapidement la charge bactérienne. Les techniques sont nombreuses — mécaniques, autolytiques, chimiques, chirurgicales — et peuvent être associées.
Mais leur utilisation se heurte souvent à un manque de pratique ou un défaut de formation, à la réticence du patient et surtout à la crainte d’aggraver la plaie. On dispose maintenant du Debrichem, indiqué dans les ulcères suintants chroniques afin d’assécher et de « casser » les biofilms. Il nécessite une application unique, mais très douloureuse et à réaliser sous anesthésie locale, et son prix est quelque peu dissuasif (500 € le flacon).
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