Selon l’étude Entred 3, 88,6 % des médecins ne recommandent pas d’applis de santé à leurs patients diabétiques, le plus souvent parce qu’ils ne les estiment pas adaptées à leur profil (55,2 %) ou trop compliquées pour le patient (19,5 % des cas), mais aussi parce qu’ils ne les connaissent pas (21,3 %).
Un diabétique de type 1 sur quatre est un fumeur régulier, c’est aussi le cas de 13,4 % des diabétiques de type 2, soit quelque 400 000 personnes en France. Plus souvent des hommes, jeunes, sédentaires et de faible niveau socio-économique.
Les mécanismes physiopathogéniques de la rétinopathie sont complexes. Au-delà du rôle délétère de l’hyperglycémie chronique, les lipides déversés dans la rétine lors des fuites vasculaires ont également un effet négatif.
L’athérosclérose chez le patient diabétique présente des particularités. Les plaques sont plus précoces, plus volumineuses, plus étendues, plus inflammatoires et plus vulnérables et ce, d’autant plus que le diabète est plus déséquilibré.
Selon une étude multicentrique prospective ayant inclus près de 9 000 femmes enceintes dépistées pour une hyperglycémie, les hyperglycémies à jeun sont associées à plus d’enfants ayant un poids élevé pour l’âge gestationnel, et les hyperglycémies post-charges à plus de prématurité et d’hospitalisation en réanimation néonatale, comparativement à l’absence d’hyperglycémie.
Un programme d’éducation thérapeutique dénommé Activ’, qui vise à modifier les comportements alimentaires et d’activité physique, a fait la preuve de son efficacité chez des patients diabétiques de type 2 en surpoids et sédentaires, mais motivés.
Cannabis et diabète ne font pas bon ménage. Au-delà des effets cardiovasculaires délétères du monoxyde de carbone, le cannabis peut induire des symptômes mimant une hypoglycémie (tremblements, sueurs, faim) ou une hyperglycémie (bouche sèche, soif). Sans oublier le manque de concentration, qui peut conduire à oublier des doses d’insuline.
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