Mais qu’allait donc faire en Libye le cloneur coréen Woo-suk Hwang ? C’est notamment une lettre de David Cyranoski dans « Nature » (1er mars) qui pose la question. Il rapporte d’abord des rumeurs selon lesquelles le chercheur convaincu de fraude, qui tente de reconstruire sa carrière, aurait été approché par des universités américaines prestigieuses, dont Harvard ou aurait été recruté en Thaïlande.
Mais les dernières nouvelles, pêchées dans des journaux coréens, le situaient en février du côté de la Libye, qui aurait été désireuse de l’embaucher pour des recherches sur des thérapies à base de cellules souches. L’accord de 600 000 euros aurait compris la mise en place d’un centre de recherche et le transfert de technologies relatives au clonage, via une société appelée DANA Bioscience and Medical Service, récemment établie dans le pays de Kadhafi.
Les petits pays, explique au bulletin « Bioethics » Abbas Rattani, du Johns Hopkins Berman Institute of Bioethics, sont avides de gloire scientifique dans un univers dominé en la matière par les Occidentaux et « la recherche sur les cellules souches appraraît lucrative pour beaucoup et une voie ouverte pour prouver ses capacités ».
Hwang avait-il fraudé dès le début ? La question reste ouverte et il peut garder une certaine réputation. Mais les événements de Libye risquent de ruiner ses projets.
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