APRÈS SEPT ANS aux États-Unis, dont quatre au prestigieux Howard Hugues Medical Institute, Olivier Pourquié, 45 ans, directeur de recherche INSERM, revient en France pour prendre la direction de l’Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (IGBMC), « un des tout premiers centres de recherche biomédicale en Europe ».
Avec son arrivée, l’institut renforce encore ses compétences en matière de génétique et de développement embryonnaire, puisqu’il est accompagné par 11 membres de son équipe de recherche américaine, spécialistes des mécanismes génétiques de formation des muscles et du squelette. Leurs travaux de mise en évidence d’une horloge moléculaire gouvernant la production périodique des ébauches de vertèbres chez l’embryon sont classés par le magazine « Nature » parmi les 25 découvertes majeures du XX e siècle en biologie du développement. Ces recherches ont eu un fort impact, notamment sur la compréhension des mécanismes impliqués dans le développement de maladies de la colonne vertébrale telles que les scolioses Olivier Pourquié et son équipe s’intéressent aussi au développement des muscles et à l’utilisation des cellules souches embryonnaires pour traiter des maladies dégénératives comme la myopathie de Duchenne.
Olivier Pourquié, ingénieur agronome de formation (AgroParisTech), a reçu de nombreuses distinctions comme le prix de la fondation Gulbenkian, le prix Victor Noury de l’Académie des sciences ou le prix Van Beneden de l’Académie royale de Belgique. Il est éditeur en chef de la revue scientifique « Development » et cofondateur de la société de biotechnologie Trophos, spécialisée dans les maladies neurodégénératives.
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