« Les deux tiers des médicaments qui ont reçu, en 2021, une autorisation de mise sur le marché par les agences du médicament européenne (EMA) et américaine (FDA), toutes pathologies confondues, sont fondés sur des tests génomiques », avance le Pr Pascal Pujol, président de la SFMPP et chef du service d'oncogénétique du CHU de Montpellier. Les tests génétiques sont entrés dans les soins courants, mais ne sont toujours pas pris en charge par l'Assurance-maladie.
La Haute Autorité de santé devrait évaluer très prochainement le statut de plusieurs actes inscrits au référentiel des actes innovants hors nomenclature (RIHN), dont font partie les tests génomiques, afin de faciliter leur prescription. La SFMPP est toutefois inquiète car le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) prévoit seulement de sortir cinq actes en 2023 de ce statut particulier, avec la moitié seulement qui passeront dans le droit commun.
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