Des chercheurs de l'Institut d'immunologie de La Jolla (Californie) ont mis en évidence dans « Nature communications » une composante auto-immunitaire dans l'histoire naturelle de la maladie de Parkinson.
Dans ce travail, les auteurs ont examiné la relation temporelle qui existe entre la réaction des lymphocytes T à l'accumulation d'α-synucléine (α-syn) et la progression de la maladie de Parkinson. La prolifération de lymphocytes T spécifiques à l'α-syn était observée peu de temps après le diagnostic de la maladie neurologique, avant que s'ensuive une baisse de ces lymphocytes. Cette réponse immunitaire était associée à la sécrétion de cytokines, notamment d'interleukine-10, d'interleukine-5 et d'interféron gamma.
De plus, l'activation des lymphocytes anti α-syn était systématiquement observée lors de la phase présymptomatique, et la population de lymphocytes T baissait fortement lors de l'apparition des symptômes moteurs, en moyenne un à deux ans après le diagnostic. Les auteurs précisent que la relation causale reste à explorer et à confirmer sur un grand nombre de patients.
C Lindestam Arlehamn et al. Nature communications, 20 avril 2020, doi.org/10.1038/s41467-020-15626-w
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