La découverte d’une saturation en oxygène basse chez le nouveau-né et le jeune nourrisson est une urgence, qui impose la recherche d’une cardiopathie congénitale cyanogène, notamment en l’absence de réponse à l’oxygénothérapie. Chez l’enfant plus âgé, une désaturation est le plus souvent liée à une cause respiratoire aiguë.
La diversification menée par l’enfant (DME) commence à se répandre en France depuis quelques années. Un grand principe : le nourrisson, âgé de six mois, assis sur sa chaise, choisit les aliments qu’on lui propose sous forme de morceaux (pas de purée, ni de cuillère…). Le risque d’étouffement est dénoncé. La SFP considère que les données actuelles ne peuvent conduire à conseiller cette pratique (notamment dans les crèches).
Deux anticoagulants oraux ont une AMM en pédiatrie, dans la maladie thromboembolique veineuse, mais seul le rivaroxaban (Xarelto) est remboursé (le remboursement du dabigatran [Pradaxa] n’a pas été demandé). Leurs avantages par rapport aux AVK sont nombreux (prise orale, peu de déséquilibres liés à l’alimentation, pas de surveillance biologique, moins d’interactions médicamenteuses…). Ils nécessitent toutefois un suivi clinique rapproché ; une prescription initiale hospitalière est recommandée. On ne dispose pas encore de données chez l’enfant concernant les deux antidotes.
Chez l’enfant, la principale source de transmission de l’hépatite C est verticale, à partir de la mère, autour de la naissance (5 %). Environ 90 % développeront une affection chronique. Ils pourraient répondre mieux que les adultes au traitement (absence de cirrhose, pas d’alcool, courte durée d’infection…), qui repose désormais sur des associations d’antiviraux d’action directe (Maviret à partir de trois ans et Vosevi ou Epclusa selon l’âge). Ils permettent une guérison virologique (> 90%).
D’après les dernières études, le risque de myocardite chez les ados après une vaccination contre le Covid-19 est de 1 à 2/100 000 (Pfizer) jusqu’à 1/10 000 (Moderna), survenant dans les jours suivant la vaccination (max 14j), surtout après la 2e dose. L’évolution est rapidement favorable (hospitalisation 3-4 J). Ce risque est plus faible qu’après une infection par le Sars-CoV-2. Chez les 5-11 ans, pratiquement pas d’effet notifié.
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