Un déficit en sérotonine au niveau du tronc cérébral pourrait également être impliqué dans la pathogénèse de la MSIN. En effet, l’équipe du Dr Hannah Kinney (Children’s Hospital Boston) vient de montrer que les taux de sérotonine (5-HT) et de son enzyme clé, la TH2, étaient plus bas chez 41 enfants décédés de mort subite ou de suites d’ischémie-hypoxie chronique. Des anomalies des récepteurs sérotoninergiques avaient déjà été rapportées au niveau du bulbe rachidien chez des nourrissons décédés de mort subite. L’équipe de Boston confirme ici l’association entre le taux de sérotonine au niveau du tronc cérébral et le risque de MSN, et ce dans le sens d’un déficit de synthèse, plutôt que d’une surproduction ou d’une dégradation substantielle.
La MSN pourrait ainsi être une maladie multifactorielle dite à triple risque : vulnérabilité sous-jacente, période critique du développement et facteur exogène.
JAMA, volume 303, numéro 5, 3 février 2010
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024