Une récente étude, présentée par la Dr Julia Clarke (Hôpital Debré, Paris), montre que les filles atteintes d’anorexie mentale à début précoce présentent des déficits dans le contenu minéral osseux et la DMO.
L’anorexie mentale à début précoce est une maladie rare qui touche les filles avant la puberté ou avant l’âge de 14 ans. L’objectif de l’étude était d’analyser les données d’ostéodensitométrie chez ces patientes, quel que soit leur stade de développement pubertaire et en comparaison à des sujets contrôles.
Au total, 67 patientes ont été incluses et comparées à 67 filles contrôles en bonne santé. Les données obtenues par absorptiométrie biphotonique ont été comparées entre les deux groupes, avec ajustement en fonction de l’âge chronologique. L’âge médian des patientes était de 12,4 ans et leur IMC était égal à 14 en moyenne. L’âge de début de l’anorexie mentale était de 11 ans.
Des différences significatives apparaissent dans les valeurs du contenu minéral osseux et celles de la DMO entre les deux groupes, après ajustement pour le stade de développement pubertaire, même pour une durée courte de la maladie (1,3 an). Ces données soulignent l’intérêt qui doit être porté, très tôt, à la santé osseuse chez ces jeunes filles.
Article précédent
L’arrivée d’une population schizophrène âgée
Article suivant
Prendre en charge la transidentité
La privation de sommeil contre la dépression
Bien dormir en pédopsychiatrie
Des troubles psychiques importants
L’arrivée d’une population schizophrène âgée
Attention aux conséquences sur les os
Prendre en charge la transidentité
Les benzodiazépines toujours trop prescrites
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024
La myologie, vers une nouvelle spécialité transversale ?