La radiomique repose sur l’extraction d’une énorme masse de paramètres issus des images radiologiques, que l’on confronte à des données cliniques, biologiques, etc., dans le but soit de découvrir de nouveaux profils de patients, soit d’établir des corrélations avec le pronostic ou la réponse au traitement, ou d’améliorer une caractérisation. « L’image est une expression phénotypique de la biologie et, surtout, il y a plus d’informations dans celle-ci que ce qu’on voit à l’œil nu. Il est donc nécessaire de recourir à l’informatique pour quantifier le contenu de l’image », explique la Pr Laure Fournier (HEGP). La radiomique a l’intérêt d’augmenter l’efficacité de la recherche de biomarqueurs en imagerie.
Parmi les multiples études à ce sujet, on a pu montrer en oncologie digestive que la radiomique permettait par exemple de prédire la récidive dans l’année après résection des carcinomes hépatocellulaires, ou encore la réponse à l’association chirurgie/radio/chimiothérapie adjuvante dans le cancer du pancréas. Dans le cancer colorectal localement avancé, le delta radiomique, comparaison entre les données avant et après la radiothérapie néoadjuvante, permet de prédire la réponse complète.
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