Alors que la pathologie lombaire commune est la première cause de handicap dans la population mondiale, on estimait en 1992 que l’origine anatomique du mécanisme en cause ne pouvait être élucidée précisément chez près de 80 % des patients.
Lors du congrès de la Société française d'étude et de traitement de la douleur (SFETD) qui s'est tenu en novembre 2021, le Pr François Rannou (Hôpital Cochin, Paris) s’est élevé contre « cette vague essentiellement française de virage vers la démédicalisation de la pathologie rachidienne qui a laissé la porte ouverte à des pratiques non médicales, au charlatanisme, sources de chronicisation ». Aujourd’hui, de nombreux travaux ont permis d’avancer dans le démembrement nosologique et physiopathologique des lombalgies communes. Et avec les recommandations de la Haute Autorité de santé en 2019, il y a un retour à la médicalisation de la lombalgie (interrogatoire sur les antécédents, description de la douleur, examen physique…). On est capable de décrire des tableaux cliniques liés à des lésions anatomiques détectables par l’imagerie pour ensuite proposer des traitements de précision.
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