Aux États-Unis, quatre clients d’un spa pourraient avoir été infectés par le VIH lors d’une procédure esthétique basée sur des injections de plasma (vampire facials), selon une enquête des autorités sanitaires du Nouveau-Mexique.
La syphilis primaire ne se manifeste pas toujours par un chancre classique – unique, non douloureux, bien délimité. Dans 40 % des cas, l’infection peut donner lieu à une éruption douloureuse, avec de nombreuses lésions. D’autres symptômes peuvent faire évoquer le diagnostic : yeux rouges, troubles auditifs ou visuels, chutes de cheveux, adénopathies, etc.
Dans une cohorte hospitalière française de 64 000 patients VIH+, près de 30 % des individus nouvellement pris en charge et traités pour une infection à VIH entre 2002 et 2016 l’avaient été à un stade avancé. Par rapport aux patients pris en charge précocement, ce retard de traitement était associé à un surrisque de décès persistant à long terme.
« Aller vers » les populations… jusqu’au salon de coiffure ? Pour faciliter notamment l’accès des femmes à la PrEP, une équipe sud-africaine a évalué l’intérêt de proposer cette prophylaxie dans des salons de coiffure. Les participantes ont jugé cette approche acceptable, et après 6 mois, plus de 40 % poursuivaient le traitement.
Tous les immunodéprimés infectés par le SARS-CoV-2 n’éliminent pas le virus à la même vitesse. Alors que les sujets transplantés ou atteints d’hémopathies malignes présentent encore de l’ARN viral dans leurs sécrétions nasales à 70 jours, ceux atteints de lymphopénie n’en excrètent plus après une dizaine de jours.
Après infection par le VIH, une perte de lymphocytes T résidents mémoires se produit rapidement dans la muqueuse intestinale. Ce phénomène, non complètement réversible sous antirétroviraux, est corrélé à la persistance du virus dans l’intestin. C’est ce que décrit une équipe française chez une quarantaine de patients.
Article précédent
Tuberculose, un candidat vaccin délétère ?
De la PrEP à la doxy-PEP, la prophylaxie biomédicale à l’honneur
VIH : les nouveaux sentiers de la recherche vaccinale
Les anti-infectieux à l’ère de la longue durée d’action
Vers une réduction plus interventionniste du risque cardiovasculaire chez les patients séropositifs ?
Transmission maternofœtale : quatre enfants en rémission grâce à un traitement ultra-précoce
Une fenêtre ouverte sur le réservoir du VHB
Tuberculose, un candidat vaccin délétère ?
SMS Congrès CROI 2024
Cancer colorectal chez les plus de 70 ans : quels bénéfices à une prise en charge gériatrique en périopératoire ?
Un traitement court de 6 ou 9 mois efficace contre la tuberculose multirésistante
Regret post-vasectomie : la vasovasostomie, une alternative à l’AMP
Vers un plan Maladies rénales ? Le think tank UC2m met en avant le dépistage précoce