SMS du congrès du sommeil 2023

« Plus une personne a mal et moins elle dort, moins elle dort et plus elle a mal. » Comme l’a souligné le Pr Gilles Lavigne (Montréal), la douleur est bien perçue quand on dort et si le sommeil est perturbé, la sensibilité à la douleur est accrue le lendemain, d’où un cercle vicieux. Ainsi, deux patients souffrant d'une douleur chronique sur trois rapporteraient un mauvais sommeil et, selon une étude brésilienne, les femmes atteintes de douleur chronique auraient une probabilité multipliée par 5,5 de souffrir de fatigue chronique.

Dans une étude canadienne menée auprès de 520 étudiants, avoir un TDAH est associé à un sommeil de mauvaise qualité chez près de 86 % d'entre eux et à un risque accru de rencontrer des difficultés scolaires.

Selon une étude menée auprès de 113 adolescents à Lyon et Paris, des liens forts sont retrouvés entre impulsivité et heures de coucher, endormissement tardifs. Une raison supplémentaire pour encourager les ados à ne pas rogner sur leur sommeil !

Une étude tunisienne menée chez 35 patients ayant une fibrillation auriculaire (FA) a retrouvé un syndrome d'apnées du sommeil sévère dans plus de 77 % des cas. Un résultat qui incite au dépistage systématique de l’apnée chez les patients souffrant de FA.

Méditer pour mieux dormir ? Chez 135 seniors ayant bénéficié d'une exploration complète du sommeil répétée, après des séances de méditation pour 45 d'entre eux, une meilleure qualité subjective de sommeil a été rapporté par le groupe « méditation », mais sans effet sur les paramètres objectifs de sommeil connus pour être altérés au cours du vieillissement (étude menée à Caen, Bruxelles et Lyon).

Selon une étude menée à l’université de La Réunion, une activité aérobie intense et tardive (3 heures avant le coucher) induit une hyperthermie centrale pendant et après l'exercice, qui se prolonge pendant le sommeil. Une donnée à prendre en compte chez les personnes souffrant d'insomnie …