L’IRM et l’échographie sont les deux principaux outils paracliniques pour explorer les lésions musculo-aponévrotiques. L’IRM est plus sensible dans le bilan initial, mais l’échographie est plus informative dans le suivi. En effet, en plus du bilan morphologique, l’échographie permet l’étude de la contractilité musculaire, de la vascularisation et guide le drainage d’un éventuel hématome ce qui améliore le pronostic s’il est réalisé précocement. L’IRM est impérative lorsqu’il y a une discordance entre l’examen clinique et l’échographie, particulièrement dans les premières 48 h, dans les avulsions tendineuses des racines de membre (ischiojambiers, adducteurs…) ainsi que dans les lésions graves dans le cadre de la discussion d’une prise en charge chirurgicale. Il faut aussi, bien sûr, prendre en compte le plateau technique disponible et les aspects économiques : l’IRM revient six fois plus cher que l’échographie en France.
Trauma musculaire : écho ou IRM ?
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Publié le 10/04/2025
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Source : Le Quotidien du Médecin
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