Le changement de sexe ne peut concerner que des personnes majeures, non mariées et, c’est une condition qui n’existe pas dans d’autres pays, qui n’ont pas d’enfants mineurs. Il requiert un suivi psychologique d’au moins deux ans pour établir le diagnostic, évaluer la demande et prendre la décision d’y accéder ou non. Il existe en France plusieurs unités de transsexualisme qui prennent en charge ces patients (une à l’hôpital Foch de Suresnes et une à l’hôpital Sainte Anne pour la région parisienne et d’autres à Lyon, Nice, Bordeaux, Marseille et Montpellier). Si le changement de sexe est accordé, l’hormonothérapie et la chirurgie sont prises en charge par l’Assurance maladie. Pour les femmes qui deviennent hommes, la mastectomie est la première intervention suivie quelques mois plus tard d’une hystérectomie totale. La reconstruction du phallus est rarement demandée initialement ; elle l’est en revanche souvent plus tard lorsque le couple a ou décide d’avoir des enfants. Pour les hommes qui deviennent femmes, la vaginoplastie est réalisée par retournement de la verge en doigt de gant.
Le transsexuel peut demander un changement complet d’état civil auprès du TGI, qu’il ait été opéré ou non, et il peut se marier.
Les statines semblent améliorer la survie dans deux cancers du sang
Estro 2025 : du nouveau pour la désescalade en radiothérapie
Le taux de micro/nanoplastiques dans l’athérome carotidien est associé à la sévérité des symptômes
Dans la cholécystite, la chirurgie reste préférable chez les sujets âgés