Les autorités chinoises ont procédé à l'arrestation d'une quarantaine de personnes dans le cadre d'une enquête sur un trafic de vaccins périmés, stockés et vendus illégalement, et qui pourrait impliquer jusqu'à 107 grossistes et 193 détaillants.
Selon l'agence Chine Nouvelle, l'enquête aurait révélé que le trafic avait démarré en 2010 et concernait 25 classes de vaccins, pour un montant total évalué à 78 millions d'euros. Parmi eux, des vaccins contre la polio, la rage, l'hépatite B ou encore la grippe.
Pas de risque sanitaire, selon l'OMS
L'opinion publique chinoise, déjà échaudée par plusieurs scandales de ce type, semble par ailleurs révoltée par le décalage entre la révélation de l'affaire et les premières arrestations, qui ont eu lieu dès avril 2015.
Mais, selon l'organisation mondiale de la santé (OMS), si des vaccins périmés ou mal conservés perdent en efficacité, ils ne constituent un risque qu'en raison de leur inutilité, en laissant les patients sans protection contre les maladies visées. Mais ils ne causent que « rarement, voire jamais », de réactions toxiques.
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