Un pompier volontaire soupçonné d'être à l'origine d'une dizaine d'incendies criminels vendredi à l'institut Calot, un hôpital de Berck-sur-mer (Pas-de-Calais), et mis en examen est revenu sur ses aveux, peut-on lire sur le site de « la Voix du Nord ».
L'agent de sécurité incendie de 28 ans, avait « reconnu les faits durant la garde à vue » et prétendu avoir « fait cela pour dénoncer les failles de la sécurité des bâtiments », selon les propos du procureur adjoint de Boulogne-sur-Mer. Une mise en cause qui pourrait lui coûter une peine de dix années d'emprisonnement.
Vendredi 9 février, une dizaine d'incendies s'étaient déclenchés à l'institut Calot. Les dégâts causés par les feux ont été qualifiés « d'importants » par le parquet de Boulogne-sur-Mer. S'il n'y a pas eu de victime, les sinistres ont conduit à l'évacuation de 119 personnes (personnels soignants, patients, visiteurs). Une cellule d'urgence médico-psychologique a été mise en place, selon un communiqué de la préfecture du Pas-de-Calais.
L'institut Calot revendique une capacité d'accueil de 340 lits et places et une moyenne annuelle de 4 300 interventions chirurgicales en orthopédie.
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