PAR LE Dr MARTIAL JARDEL - On dit que les études de médecine sont longues. Et c’est vrai que, bon dieu, c’est long. C’est tellement long qu’on finit par en oublier l’idée d’une fin. On enchaine les années, les partiels, les stages, tel un automate, jusqu’à ce qu’un jour on s’entende dire, au détour d’un couloir, entre deux boxes d’urgence : et tu vas faire quoi après ? Après quoi ? Bah après l’internat. Tu vas faire quoi ? Bon dieu, c’est vrai. C’est vrai que j’ai bientôt terminé. Dans quelques semaines, on ne me dira plus « Tu vas là, tu fais ci, tu fais ça. » Prendre ses propres décisions. Faire ses propres choix. Des choix engageants. Sentir l’angoisse du mauvais choix pour l’indécis. La délivrance du choix bien muri pour l’autre. Lire la suite du billet...
Jeune médecin de trente ans, tout juste diplômé, je me pose mille et une questions sur mon métier, et sa place dans le monde d’aujourd’hui. Des concours d’éloquence à un tour de France des remplacements en camping-car, je suis en quête d’une vérité qui m’échappe encore, et que je ne saisirai probablement jamais. Je livre ici mes réflexions, mes aventures, sur la vie, et sur notre métier tant impliqué dans celle des autres.
Il est parfois utile de prendre de la hauteur avant de parler des médecins généralistes
La fin de la liberté à l’installation : « victoire » à la Pyrrhus
Éditorial
Passer le cap de la maturité
La coûteuse organisation de la santé paralyse les soins