Les SMS du congrès CPLF 2022

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Publié le 12/01/2022
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Le dosage des IgE sériques totales n’est pas recommandé dans le bilan allergologique de l’asthmatique, sauf dans deux situations cliniques : le bilan et le phénotypage de l’asthme sévère et lorsqu’une aspergillose bronchopulmonaire est suspectée.

L’air intérieur est de 5 à 7 fois plus pollué que l’air extérieur, principalement à cause du tabagisme passif ou actif, dont l’effet délétère est bien connu. Les composés organiques volatils, les phtalates, le limonène, et le dioxyde d’azote, sans oublier les moisissures peuvent aussi être responsables de l’apparition d’un asthme, de son mauvais contrôle et d’exacerbations.

À peine un tiers des personnes ayant ressenti des problèmes respiratoires au cours des 12 derniers mois en ont parlé à un professionnel de santé. 54 % des personnes interrogées ne connaissent pas les symptômes qui doivent alerter. Résultat : la durée moyenne entre les premiers symptômes et le diagnostic est de 10 mois en moyenne (étude Ipsos/SPLF).

Les cancers bronchiques sont toujours diagnostiqués à un stade tardif : 60 % au stade métastatique ou localement avancé. Au diagnostic, 88 % des patients ont bénéficié d’une recherche de mutation en 2020 (vs 30 % en 2010), selon l’étude KBP 2020 (lire p. suivante).

Les pictogrammes « femmes enceintes » sont apposés sur les boîtes de médicaments anti-asthmatiques par les laboratoires dans un but de protection juridique, sans rationnel médical. Il est reconnu que les patientes qui arrêtent leur traitement perdent des chances et il est recommandé d’en parler aux femmes asthmatiques en âge de procréer, avant même le début d’une grossesse.

Dr Christine Fallet

Source : Le Quotidien du médecin