CHEZ DES jeunes femmes en bonne santé, l’IMC est prédictif du risque d’infarctus. Et la relation suit une courbe en U. C’est ce que révèle l’analyse d’un registre national danois rassemblant plus de 270 000 femmes sans antécédent d’infarctus, d’AVC ou d’insuffisance rénale, ayant accouché entre 2004 et 2009. Ces jeunes femmes âgées de 30 ans en moyenne ont été suivies 4 ans. Durant ce suivi, 68 ont fait un infarctus et 174 un AVC ischémique.
Le risque relatif non ajusté d’infarctus est de 2,6 (1,01 – 6,75) chez les femmes maigres, de 1,8 (1,0 – 3,31) chez celles en surpoids et de 3,35 (1,84 – 6,1) chez les obèses. Quant au risque non ajusté d’AVC ischémique, il est respectivement de 1,13 (0,5 – 2,4) chez les maigres, de 1,4 (0,9 – 1,96) chez celles en surpoids et de 2 (1,4 – 3) chez les obèses. Une tendance retrouvée dans l’analyse multivariée. « L’IMC est un facteur prédictif d’infarctus – et dans une moindre mesure d’AVC – avec une courbe en U chez les femmes jeunes » concluent les auteurs.
M. Daglas Schmiegelow. Association of Body Mass Index with risks of myocardial infarction and ischemic stroke in young women- A nationwide study. ACC 2013
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