Le rôle perturbateur endocrinien éventuel de certains produits chimiques contenus dans les cosmétiques fait couler beaucoup d’encre et fait se tourner certains consommateurs vers des produits naturels. Mais ces derniers ne sont pas pour autant la solution miracle. En témoignent les cas de gynécomastie rapportés chez des jeunes garçons après l’application d’huile essentielle de lavande et d’arbre à thé. À côté de quatre nouvelles observations de ce type, un travail récent pointe également le risque de développement mammaire prépubertaire chez des petites files âgées de 3 à 7 ans. Et ce, après contact cutané à l’huile essentielle de lavande (eau de Cologne, savon), mais aussi après exposition via un diffuseur. Une régression en quelques mois après cessation de l’exposition a été rapportée chez tous ces enfants.
Communication de la Pr Annick Barbaud, Paris (1) Ramsey JT et al. J Clin Endocrinol Metab. 2019 Nov 1;104(11):5393-5405
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