LA FRAGILITE des enfants souffrant d’une affection chronique quelle qu’elle soit est bien connue, avec une tendance à subir plus fréquemment des moqueries voire un harcèlement. Les chercheurs du Derbyshire Children’s Hospital (Royaume-Uni) ont utilisé les données d’une grande enquête sur l’asthme chez l’enfant (Room to Breathe) réalisée dans six pays (Canada, Grèce, Hongrie, Pays-Bas et Royaume-Uni) pour rechercher les facteurs associés à un risque accru d’être cibles de moqueries ou de sévices plus graves.
Les données de 943 questionnaires qui ont concerné des enfants de plus de 7 ans et leurs parents ont été collectées. Deux facteurs sont significativement associés à un accroissement du risque: une faible participation à des activités sportives et des sentiments de tristesse chez l’enfant. D’autres facteurs sur lesquels on peut agir sont trouvés : un mauvais contrôle de l’asthme (p = 0,001), un tabagisme parental (p = 0,042) et le fait que les parents apparaissent très préoccupés par l’état de leur enfant (p = 0,005).
Carroll W et coll. Poster n°1092. ERS 2012
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