SMS du congrès SFETD 2023

Publié le 22/02/2024
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> Une étude sur la cohorte nationale de 760 malades bipolaires a révélé qu’il y a deux fois moins de patients douloureux chez ceux avec une lithiémie ≥ 0,5 mmol/l, et ce, indépendamment de la sévérité de la bipolarité et des comorbidités.

> 30 % des patients sous traitement opiacé pour douleur chronique non cancéreuse d’origine ostéoarticulaire présentent un usage problématique de celui-ci (surconsommation dans 20 % des cas, mésusage dans 22 %, addiction dans 15 %), a mis en évidence une étude du CHRU de Tours sur 97 malades. Ces chiffres concordent avec ceux observés dans la littérature dans les autres indications.

> Développé pour utiliser la musique dans la prise en charge de la douleur, en complément d’un traitement médicamenteux, le dispositif médical Music Care a réduit de respectivement 30 % et 31 % le niveau de douleur et d’anxiété chez 100 patients maliens en fin de vie hospitalisés en soins palliatifs, avec un indice de satisfaction plutôt bon de 7,6 sur 10.

> Une étude entreprise à l’université de Lyon chez 12 volontaires sains a montré que l’intensité de la douleur en réponse à des stimuli thermiques suit un rythme circadien, sous le contrôle de l’horloge interne, et ce, même lorsque les sujets sont maintenus éveillés.

> Après analyse de 488 réponses, l’enquête Eiqol a montré que les patients avec une douleur neuropathique prennent en moyenne 2,9 médicaments antalgiques (antidouleurs locaux dans 43,9 % des cas, antalgiques non opioïdes dans 40,4 %, anti-épileptiques dans 37,3 %, opioïdes forts dans 35,2 %) et sont le plus fréquemment suivis par un algologue (38,9 %) ou leur médecin traitant (38,1 %). Les effets indésirables de ces traitements sont nombreux (75,2 % de répondants en déclarant en moyenne 6,8) et ont un impact net sur la vie quotidienne (6,3/10 sur les loisirs et 5,3/10 sur les performances au travail), mais ne sont déclarés à l’ANSM que dans 5,2 % des cas.

> Le suivi de 291 patients opérés confirme que la chirurgie de la cataracte est un acte peu douloureux (score moyen de douleur de 0,15 en per-opératoire, contre 1,96 pour l’injection de produit anesthésique).


Source : Le Quotidien du Médecin