Les épileptiques ont trois fois plus de risques que la population non épileptique de développer un trouble psychotique. Le diagnostic est difficile lorsqu'il manque les troubles délirants francs et massifs. Certains anti-épileptiques (AE) sont plus associés au risque de psychose - ethosuximide, phénytoine, zonisamide, topiramate, vigabatrin, perampanel - mais comme pour la dépression, le risque de psychose est augmenté avant le diagnostic de l'épilepsie et les AE ne sont donc pas seuls en cause.
Parmi les facteurs de vulnérabilité, les antécédents familiaux de psychose, les troubles de l'apprentissage, un QI faible et une polymédication. On distingue deux grands cadres pour les psychoses, interictales et post-ictales avec, pour ces dernières, plusieurs cas d'homicides ayant été rapportés. « Pour traiter la psychose, il est indispensable de contrôler les crises », conclut Bertrand De Toffol (Tours).
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De la crise d’épilepsie à l’accès psychotique
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