La médecine générale me permet de faire tout ce que je préfère, c’est une chance infinie. Les spécialités qui m’intéressaient le plus étaient la gynéco, la pédiatrie et la psychiatrie. J’ai hésité à faire l’une des trois mais je n’avais pas envie de renoncer aux autres. Et la psychiatrie, j’ai trouvé ça trop dur en intra-hospitalier, pareil en pédiatrie. J’ai choisi la médecine générale pour la liberté, aussi. L’idée de faire la médecine telle que je la voyais et de prendre le temps avec les patients me plaisait.
Actuellement en stage auprès de quatre praticiens, je vois quatre pratiques qui n’ont rien à voir. Je peux être le médecin que je veux, c’est l’avantage de la spécialité. Un des autres atouts forts, c’est de pouvoir exercer en libéral. Réaliser son exercice sans avoir de patron ou de chef, c’est ce que je voulais. C’est aussi un internat un peu moins prenant, il ne faut pas se le cacher, or j’ai envie de faire plein de choses en dehors de la médecine. C’est très bien d’être fier de sa spé mais j’ai aussi envie de vivre d’autres accomplissements. Et c’est aussi important pour être un bon médecin, bien dans sa tête.
Aujourd’hui, je ne vois que des messages de gens déprimés et stressés chez les externes, ou déprimés et révoltés chez les internes et médecins en exercice. Ça me fait un peu peur pour les études médicales et l’avenir de la profession. Ils ne sont pas particulièrement heureux et, pour des personnes qui en soignent d’autres, c’est dommage. Il faut rester optimiste sur l’avenir. Des solutions, il y en a.
Léon Arras, 25 ans, interne à Saint-Étienne
Article précédent
Emma : « Un début d’internat sécurisant »
Article suivant
Maurine : « On peut avoir une variété de pratiques immense »
Dr Aurélie Mégnien, toujours fière ambassadrice de la médecine générale
Emma : « Un début d’internat sécurisant »
Léon : « Je peux être le médecin que je veux »
Maurine : « On peut avoir une variété de pratiques immense »
Betty : « C’est la meilleure spé ! »
Pauline : « J’ai plein d’idées et de projets pour optimiser les prises en charge de proximité »
Un ouvrage pour faire découvrir la spécialité
Éloïse : « Je ne suis pas obligée de rester à l’hôpital toute ma vie »
« L’accès au secteur 2 pour tous, meilleur moyen de préserver la convention », juge la nouvelle présidente de Jeunes Médecins
Jeu concours
Internes et jeunes généralistes, gagnez votre place pour le congrès CMGF 2025 et un abonnement au Quotidien !
« Non à une réforme bâclée » : grève des internes le 29 janvier contre la 4e année de médecine générale
Suspension de l’interne de Tours condamné pour agressions sexuelles : décision fin novembre