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Pauline : « J’ai plein d’idées et de projets pour optimiser les prises en charge de proximité »

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Publié le 28/11/2022
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Crédit photo : DR

Avant le stage chez le praticien pendant l’externat, je n’avais pas une vision très claire de la médecine générale. La voir pratiquer par deux jeunes médecins avec un exercice très différent m’a permis de me faire mon idée de ce que j’en attendais. J’avais la vision du vieux médecin de famille avec des horaires énormes et j’ai réalisé que le métier évoluait et devenait plus attractif. J’ai choisi de ne pas choisir. J’aime tout dans la médecine. Nos seules limites dans cette spécialité, ce sont les compétences et notre imagination.

J’ai commencé l’internat par le stage chez le praticien, notamment pour pouvoir me confronter à la réalité. Je craignais un peu que la vie au cabinet, au bout d’un moment, soit répétitive et de m’ennuyer, mais pas du tout. Ça me permet d’affiner aussi mon idée de l’exercice que je veux avoir.

Avec une amie, nous nous sommes décidées à faire médecine générale, nous avons beaucoup travaillé ensemble pendant les stages et nous avions envie de continuer. Nous avons donc pris le Cesp toutes les deux et nous voudrions nous installer dans le Puy-de-Dôme, à Brassac-les-Mines. Dans l’idéal, nous aimerions être cinq médecins pour que chaque jour, l’un d’entre nous gère les urgences. 7

Je voudrais aussi développer la pratique des IVG en cabinet. À la campagne, cela peut vraiment être un plus. J’aimerais également me former à l’endocrinologie, et passer un diplôme d’échographie. J’ai plein d’idées et de projets pour offrir le plus de possibilités de prises en charge de proximité pour les patients.

En ce moment, on entend beaucoup que nous serions des égoïstes qui ne veulent pas aller à la campagne. J’essaie de déconstruire cela car moi, je veux y aller et y faire le plus de choses possibles.

Pauline Fully, 24 ans, interne à Clermont-Ferrand


Source : Le Généraliste