Je vois la réponse à cette question d'un confrère.
Effectivement le numéro "commun" par département permet la prescription chez le pharmacien habituellement. Mais des procédures nouvelles de prescription nécessitent la connexion du médecin sur Ameli. Exemple : Trulicity et médicaments de la même gamme.
Or, si les médecins retraités conservent leur numéro RPPS, ils n'ont plus de numéro leur permettant de se connecter sur Ameli et d'obtenir les formulaires de prescription. C 'EST UNE LIMITE INFORMATIQUE incontournable qui ne leur permet plus de prescrire pour eux-mêmes et leur entourage proche. Que faire ?
Merci de votre avis.

Depuis le 1er février 2025, un dispositif d’accompagnement à la prescription des antidiabétiques analogues du GLP-1 (AGLP-1) est entré en vigueur, par lequel le prescripteur complète un formulaire numérique reprenant les principaux critères de l’AMM ou de l’ITR via le téléservice dédié disponible à partir d’amelipro.
Cette procédure exclusivement en ligne s'inscrit dans le mouvement de généralisation de la e-prescription inaugurée par le Segur du numérique, visant à supprimer la prescription papier.
À terme, le formulaire disponible sur Ameli Pro sera intégré dans les logiciels des prescripteurs agréés par l'assurance maladie, lesquels évoluent au rythme du cahier des charges, et incluront un dispositif d’aide à la prescription. De cette manière ordonnances et formulaires seront déposés directement dans le dossier médical partagé (DPM) du patient.
Tel que vous le soulevez, la généralisation de la e-prescription, et son caractère bientôt obligatoire remet en cause le droit à prescription des médecins retraités pour eux-mêmes ou leurs proches.
Le problème n’est pas seulement juridique mais aussi économique, car quand bien même serait officiellement reconnu le droit de prescription des médecins retraités, et donc leur accès aux formulaires et ordonnances numériques, il faudrait qu’ils soient équipés de logiciels payants, et cela représente un coût qu’ils ne seraient pour la plupart pas enclins à assumer une fois à la retraite.
Bien à vous.
Maître Maud Geneste
Avocat
1 rue Saint Firmin - 34000 Montpellier
Médecin généraliste retraité depuis juin 2024 après 36 ans d'exercice libéral, je poursuis une activité professionnelle dans un hôpital militaire en tant que réserviste, activité pour laquelle je suis couvert par le service de santé des armées. Dois-je maintenir mon assurance responsabilité professionnelle en lien avec mon ancienne activité de médecin généraliste et avec les prescriptions que je peux effectuer actuellement pour mes proches.
Vous remerciant.
Cordialement.

L'assurance responsabilité civile professionnelle (RCP) n'est pas obligatoire dans votre cas.
En cas de faute personnelle non détachable de vos missions – faute qui entretient un lien avec votre activité – c'est la responsabilité de l’Etat qui sera engagée, et il vous couvrira.
Ainsi, si vous voyez votre responsabilité engagée pour réparation, l’Etat se substituera à vous et, dans le cas où le tribunal administratif vous condamnait à indemniser la victime, le ministère de la Défense en assurerait le versement.
En revanche, en cas de faute personnelle détachable de vos missions, de faute intentionnelle, de faute de mise en danger délibérée... vous devrez répondre de vos actes devant les autorités judiciaires compétentes.
Il est donc vivement conseillé de poursuivre la souscription à votre assurance RCP, en veillant à bien l'informer de votre nouvelle activité ( à défaut elle ne sera pas couverte).
Bien à vous.
Maître Maud Geneste
Avocat
1 rue Saint Firmin - 34000 Montpellier
Je me permets de vous contacter ( suite à mon abonnement au quotidien du médecin) afin de connaître les cotisations obligatoires à régler dans le cas d'activité comme COSP
- faut il s'inscrire à l'URSSAF ? la CARMF?
- quel est le montant à régler?
- faut-il payer des impôts si les revenus sont perçus dans le cadre de la PDSA?
Je suis médecin généraliste en cumul emploi retraite et récemment licenciée pour motif économique ( le centre dans lequel j'étais salariée ferme...)
Est-ce que cette situation permet de bénéficier de certaines dispenses ?
Aucun organisme en lien avec la profession n'est en mesure de me renseigner.
Recevez, cher Maître, l'expression de mes respectueuses salutations.

Les collaborateurs occasionnels sont affiliés au régime général de la Sécurité sociale.
Leurs rémunérations sont soumises à cotisations de Sécurité sociale auprès de l’Urssaf.
C’est l’organisme pour le compte duquel vous effectuez votre mission de service public qui est chargé du versement des cotisations et contributions sociales à l’Urssaf.
Votre rémunération est donc nette des cotisations sociales. Vous n’avez à vous déclarer et à cotiser par vous même.
Vous n’êtes pas affilié à la CARMF.
Les revenus perçus au titre de la permanence des soins ne sont pas exonérés d’impôts, sauf en cas d’installation dans une zone définie en application de l'article L. 162-47 du code de la sécurité sociale. En cas d’installation dans une telle zone ces revenus sont exonérés de l'impôt sur le revenu à hauteur de soixante jours de permanences par an (article 151 ter du CGI).
Bien à vous
Article L. 162-47 du Code de la santé publique : https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000017833737/2007-12-22
Article 151 ter du CGI : https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000021940701/2010-02-26
Maître Maud Geneste
Avocat
1 rue Saint Firmin - 34000 Montpellier
Dans notre équipe d'anesthésie, nous avons un groupe WhatsApp grâce auquel nous échangeons 24h/24 et 7j/7 sur des dossiers médicaux épineux pour obtenir l'avis de chacun pour apporter un diagnostic ou proposer la meilleure prise en charge médicale.
Ceci nous est très utile dans notre pratique quotidienne.
Le dossier médical du patient apparaissant sur WhatsApp est bien sûr anonyme.
Nous avons fait un article sur l'intérêt de cette forme de communication dans la prise en charge de nos patients, mais malheureusement la présentation de ce dernier a été refusée lors d'un congrès d'anesthésie en raison "de l'absence de sécurisation des échanges via le site WhatsApp" et ce, malgré le maintien de l'anonymat de nos patients.
Qu'en est-il exactement d'un point de vue juridique ?
En vous remerciant par avance,
Cordialement.

Une chose est d'échanger sur WhatsApp de manière informelle avec un groupe de confrères, pour des retours d'expériences, des avis ou conseils, partager des résultats, s’organiser en cas de retard… , en restant très discrets sur cette utilisation, autre chose est d'y publier des dossiers médicaux, et plus encore d'en faire la promotion comme outil pouvant être généralisé.
L'utilisation de WhatsApp pour échanger des informations médicales pose problème au regard de la confidentialité des données médicales, et vous expose à des sanctions de la part de la CNIL, du conseil de l'ordre, voire à une recherche de responsabilité civile en cas de préjudice subi par un patient.
WhatsApp n'est pas considéré comme un outil de communication sécurisé pour les données de santé selon le RGPD et les recommandations de la CNIL. Même si l'application utilise le chiffrement de bout en bout, elle n'est pas hébergée sur un serveur agréé données de santé.
L'anonymisation des données n'est pas toujours suffisante : des détails particuliers peuvent permettre l'identification indirecte d'un patient. D'autant que WhatsApp (appartenant à Meta) utilise des métadonnées , c'est à dire des données qui fournissent de l'information sur une autre donnée. Il s'agit de renseignements qui sont générés et qui permettent de situer dans leur contexte (qui, quoi, où, quand et comment) les données publiées.
Au surplus, et même si vous êtes confiant en votre propre vigilance et celle des confrères avec lesquels vous échangez, l'erreur est humaine, et nul n'est à l'abri d'une inadvertance permettant d'identifier un patient. La promotion et la généralisation d'une telle solution est extrêmement dangereuse dans la mesure où vous ne pouvez rien garantir contre la défaillance d'un des utilisateurs. Il n'y a aucun garde fou contre l'erreur. Imaginez par exemple qu'une telle solution soit utilisée entre des confrères ne se connaissant pas très bien. L'un d'eux publie un rapport médical laissant apparaitre les identités d'un ado souffrant d'une addiction, ou d'une patiente ayant un suivi psychiatrique. Qu'un des confrères du groupe soit un proche du mari en procédure de divorce, ou du père de l'ado en question auquel l'addiction était dissimulée. Dans quelle situation se trouverait le confrère? s'il dévoile les informations et qu'elles rejaillissent dans le cadre de la procédure de divorce, il y aurait de lourdes sanctions contre le confrère qui a dévoilé l'information mais aussi contre celui qui est à l’origine du groupe whatsapp.
Au delà du caractère indéniablement très pratique de cet outil de communication entre vous, et Il est tout fait à logique et raisonnable que l'on ne vous ai pas laissé en faire la promotion.
Bien à vous.
Maître Maud Geneste
Avocat
1 rue Saint Firmin - 34000 Montpellier
La direction de mon établissement refuse de comptabiliser mon temps de présence pour des réunions ou des temps de présence institutionnel concernant la gestion du dépôt de sang (temps supplémentaire effectué mon jour non travaillé) sous prétexte qu’il est englobé dans la part variable. Est-ce licite ?
En vous remerciant.

Tout temps de travail additionnel doit être contractualisé.
Vous ne devriez réaliser de temps de travail additionnel que si celui-ci est clairement contractualisé dans un contrat précisant la nature du temps réalisé (jour ou nuit), son mode d’indemnisation, de récupération ou d'abondemment sur le compte épargne temps.
À défaut, ce temps de travail ne sera pas comptabilisé.
Ainsi, si vous constatez, comme en l'espèce, que, dans le cadre de vos obligations de service, vous dépassez régulièrement le seuil hebdomadaire de quarante-huit heures, il vous revient d’envisager, en lien avec votre chef de pôle, une réorganisation de votre activité et de faire une demande de contrat de recours à du temps de travail additionnel.
Bien à vous
Maître Maud Geneste
Avocat
1 rue Saint Firmin - 34000 Montpellier
Peut-il le faire même s'il habite à l'étranger ?
Merci.

Pas si vous êtes conventionné.
Depuis l'Arrêté du 22 septembre 2021 portant approbation de l'avenant n° 9 à la convention nationale, un médecin conventionné ne peut plus réaliser plus de 20 % de son volume d'activité globale conventionnée à distance (téléconsultations et télé-expertises cumulées) sur une année civile. Ceci que vous soyez médecin libéral ou salarié d'une plateforme de téléconsultation. Le plafond de 20% s'applique au médecin salarié d'une plateforme de téléconsultations*.
Au demeurant, le Décret n° 2024-164 du 29 février 2024 relatif aux sociétés de téléconsultation dispose que : "Les sociétés de téléconsultation, afin d'être agréés en application de l'article L. 4081-4, s'assurent que les médecins qu'elles salarient respectent les règles de prise en charge par l'assurance maladie obligatoire fixées par la convention mentionnée à l'article L. 162-5 du code de la sécurité sociale et notamment ses dispositions relatives au volume d'activité à distance le cas échéant" (Art. D. 4081-6.-I.).
Bien à vous.
(* circulaire précisant les dispositions de la convention médicale signée le 4 juin 2024 et approuvée par arrêté du 20 juin 2024)
Maître Maud Geneste
Avocat
1 rue Saint Firmin - 34000 Montpellier
Un patient demande son dossier médical.
Peut-on le déposer sur son espace santé ?

Oui vous pouvez le déposer sur son espace santé, à condition d'avoir préalablement recueilli son consentement à cette forme de communication, car son dossier sera partagé notamment avec son médecin traitant.
Bien à vous.
Maître Maud Geneste
Avocat
1 rue Saint Firmin - 34000 Montpellier
Merci
Très cordialement
G.

La majoration de vos droits au moment de votre retraite dépend de votre statut (médecin libéral, salarié, praticien hospitalier), et donc des caisses auxquelles vous cotisez pour votre régime général et complémentaire.
Bien à vous
Maître Maud Geneste
Avocat
1 rue Saint Firmin - 34000 Montpellier

Aux termes de l'Article 1210 du Code civil en effet,
"Les engagements perpétuels sont prohibés.
Chaque contractant peut y mettre fin dans les conditions prévues pour le contrat à durée indéterminée".
L'irrévocabilité du choix du secteur 1 s'avère totalement démesurée et préjudiciable. Toutefois, vous ne pouvez pas lui opposer la prohibition des engagements perpétuels, car il vous sera rétorqué que vous êtes toujours libre de vous désengager.
Bien à vous
Maître Maud Geneste
Avocat
1 rue Saint Firmin - 34000 Montpellier

Si votre CPAM ne vous en fournit pas, vous devez les commander auprès d'un imprimeur agréé en joignant une copie de votre attestation d’inscription à l’ordre des médecins datant de moins de 3 mois.
Toutefois, la généralisation de la dématérialisation (e-prescription), et son caractère très rapidement obligatoire, va de facto remettre en cause le droit de prescription des médecins retraités.
Bien à vous
Maître Maud Geneste
Avocat
1 rue Saint Firmin - 34000 Montpellier
Je suis praticien hospitalier temps plein. J'aimerais savoir si l'avancement dans mon échelon (la grille des émoluments des Ph à temps plein) pourrait être suspendu dans un ou plusieurs des cas suivants :
- Arrêt maladie
- La récupération du solde total ou partiel de mon compte épargne temps ( CET)
- Placement disponibilité pour convenance personnelle
En vous remerciant pour votre aide.
Cordialement.

Les congés maladie ordinaires n'interrompent en principe pas l'avancement d'échelon. Votre ancienneté continue généralement à courir pendant les périodes de congés maladie statutaires.
Toutefois, des dispositions particulières peuvent s'appliquer selon les CHU. Consultez le règlement intérieur de votre établissement.
S'agissant de la récupération du CET, la prise de jours épargnés sur votre Compte Épargne Temps est considérée comme du temps de service effectif. L'utilisation de votre CET n'a donc pas d'incidence sur votre avancement d'échelon qui continue normalement.
S'agissant de la disponibilité pour convenance personnelle, dans ce cas, votre avancement d'échelon est effectivement suspendu. Pendant la période de disponibilité, vous êtes considéré comme temporairement hors de vos fonctions, et cette période n'est pas prise en compte pour le calcul de votre ancienneté et donc votre avancement d'échelon.
Maître Maud Geneste
Avocat
1 rue Saint Firmin - 34000 Montpellier
En 2021, j'étais PHC dans le 94 et inscrite au CDOM94. Par la suite j'ai dû suivre mon époux à l'étranger pendant 4 ans durant lesquelles j'ai exercé comme médecin conseil auprès de l'ambassade de France. Mon retour en France est prévu en septembre 2025. Pour cette raison, j'ai demandé un transfert de mon dossier du CDOM94 vers le 92 département dans lequel je vais m'installer. Ma demande de transfert date de novembre 2024. J'ai contacté plusieurs le CDOM92 et jusqu'à ce jour, 5 mois plus tard, ils me disent qu'ils n'ont pas reçu mon dossier du Conseil de l'Ordre national et sans cela ils ne peuvent rien faire. De plus, du fait que mon exercice en tant que pneumologue s'est interrompu depuis plus de 3 ans, je n'ai plus le droit de m'inscrire et je dois passer devant un comité d'experts qui jugera de mes connaissances.
Tant que mon dossier n'a pas été transféré du conseil national vers celui du 92, je n'ai pas le droit d'exercer. Le délai étant de plus de 3 mois, je voudrais savoir quels types de recours je dois faire pour accélérer la procédure et à qui je dois m'adresser ?
Je souhaiterais débloquer la situation au plus vite, pour organiser l'expertise et reprendre une activité d'ici le mois de septembre date à laquelle je serai de retour en France.
Je vous remercie pour votre aide.
Bien cordialement.

S'agissant de votre transfert de dossier, je suis surprise que l'on ne vous ai pas réorienté, car ce n'est pas au CNOM qu'il fallait s'adresser, mais au CDOM du 94.
En effet, lorsqu’un médecin désire transférer sa résidence professionnelle dans un autre département, il doit en aviser le conseil départemental d’origine et lui demander, par lettre recommandée avec demande d’avis de réception, de transférer son dossier, en indiquant l’adresse de son futur lieu d’exercice. En même temps, il adresse au nouveau conseil départemental une demande d’inscription.
Je vous invite donc à faire très rapidement cette demande de transfert par LRAR au CDOM du 94.
S'agissant du souhait du CDOM du 92 de vérifier vos capacités d’exercice, vous pouvez toujours leur écrire en manifestant l'urgence de votre situation, avec tous les documents démontrant que vous avez entretenu vos connaissances dans votre spécialité.
Bien à vous
Maître Maud Geneste
Avocat
1 rue Saint Firmin - 34000 Montpellier
J'exerce une activité mixte (50% de médecine libérale OPTAM, 50% salariée).
Je vais être en congés de maternité de juillet à décembre 2025.
Je suis spécialiste et je n'ai pas trouvé de remplaçant, le cabinet sera donc fermé pendant le congé de maternité.
En janvier 2026, je souhaite ne pas reprendre mon activité libérale au cabinet et reprendre uniquement en salariée.
Ai-je le droit aux IJ maternité dans le cadre de mon activité libérale de juillet à décembre ? Ou la CPAM considérera-t-elle que j'ai arrêté mon activité en juin ?
Sur le plan fiscal, je clôturerai mon exercice libéral le 31.12.2025.
En vous remerciant par avance.

En tant que médecin spécialiste exerçant une activité mixte et adhérente à l'OPTAM, vous avez droit aux indemnités journalières maternité de la part de la CPAM pour votre activité libérale, même si vous n'avez pas de remplaçant pendant votre absence et que le cabinet sera fermé.
La fermeture temporaire de votre cabinet pendant cette période ne constitue pas en soi une cessation d'activité aux yeux de la CPAM.
Bien à vous
Maître Maud Geneste
Avocat
1 rue Saint Firmin - 34000 Montpellier
N'ayant pas tous mes trimestres pour une retraite à taux plein, et donc pour pouvoir faire un cumul intégral; je vais donc partir sur un emploi retraite à cumul plafonné.
Ma question porte donc sur le plafonnement du cumul.
S'agissant de ma possibilité d'activité libérale, la CARMF m'a confirmé la possibilité de garder une activité libérale avec un plafond de BNC limité à 47100 euros, en plus de ma retraite.
S'agissant de la possibilité de garder un revenu salarié, il est classiquement indiqué que le cumul retraite salariée + revenu salarié est plafonné, soit à la moyenne des 3 derniers mois de salaires brut, appelé "dernier salaire d'activité", soit à 1,6 fois le smic, suivant ce qui est le plus intéressant.
Il semble exister une 3e possibilité qui est de demander, lorsque l'on est salarié à temps partiel, ce qui est mon cas, que le "dernier salaire d'activité" soit calculé sur la base des salaires qui auraient été perçus à temps plein. Cette dernière possibilité, si elle est réellement applicable, augmente considérablement le niveau de plafonnement du cumul !
Il est bien difficile d'obtenir des renseignements par les organismes qui s'occupent de nos retraites.
Qu'en est-il ?
Merci, Maitre, de bien vouloir nous éclairer.

Je ne connais pas cette troisième possibilité.
Pour un Médecin en libéral, l’addition des revenus et pension de retraite doit être inférieure à 1 PASS soit 47 100€ pour 2025.
Pour un Médecin salarié, les revenus cumulés ne doivent pas dépasser la moyenne des salaires des 3 derniers mois d’activité salariée incluant l’indemnité de départ à la retraite et l’indemnité de congés payés ou 160% du SMIC soit 2882,88€ cette année.
Bien à vous
Maître Maud Geneste
Avocat
1 rue Saint Firmin - 34000 Montpellier
Les dossiers étant actuellement informatisés, peut-on les adresser aux patients par email en PJ sous forme .pdf comme ils le réclament ?
je vous remercie.

Conformément aux termes de l’article 4 de la loi du 17 juillet 1978, « l’accès aux documents administratifs s’exerce, au choix du demandeur et dans la limite des possibilités techniques de l’administration : (...) c) Par courrier électronique et sans frais lorsque le document est disponible sous cette forme ».
Par ailleurs, si l’article R. 1111-2 du code de la santé publique prévoit, pour l’accès au dossier médical, le libre choix du demandeur entre une consultation sur place et l’envoi de copies, il n’exclut pas l’envoi par courrier électronique. Cependant, en tant que professionnel de santé, vous avez l'obligation de protéger la confidentialité des données médicales.
Si vous avez un système de messagerie sécurisée ou un portail patient, ces options seraient préférables à l'email standard pour partager des documents médicaux.
Car en effet, s'il n'y a pas d'interdiction de principe à l'envoi par mail, en cas de fuite de données médicales sensibles engendrant un préjudice au patient, il pourra vous être reproché de n'avoir pas sécurisé l'envoi du dossier.
En conclusion, oui les dossiers médicaux informatisés peuvent être adressés aux patients par email sous forme de pièce jointe PDF, mais cela doit être fait en respectant certaines précautions importantes :
- Le consentement explicite du patient doit être obtenu avant l'envoi par email.
- L'email contenant des données médicales devrait idéalement être sécurisé (crypté).
- Il est recommandé de protéger le document PDF par un mot de passe.
- Vous devez vous assurer que l'adresse email appartient bien au patient concerné.
Bien à vous.
Maître Maud Geneste
Avocat
1 rue Saint Firmin - 34000 Montpellier