Les enjeux sont de diminuer la toxicité cumulative notamment avec l’oxaliplatine, augmenter la qualité de vie, diminuer l’apparition de résistance aux traitements sans diminuer la survie globale.
L’étude CAIRO 3 présentée cette année à l’ASCO valide le traitement de maintenance par l’association capécitabine + bévacizumab versus la stratégie « stop and go ». Le bémol est l’absence de données concernant les critères de qualité de vie. L’étude SAKK 41/06 de phase III de non infériorité a évalué le bevacizumab en traitement de maintenance versus une pause thérapeutique. Le design de l’étude ne permet pas de conclure.
Deux études ont évalué la double inhibition anti-angiogénique associant le bévacizumab à l’erlotinib versus bévacizumab seul en traitement de maintenance ; il s’agit des études Nordic ACT et DREAM présentées à l’ASCO GI 2013. La première est négative et la seconde est positive avec des résultats comparables en termes de survie sans progression ; la différence d’analyse semble liée au nombre de patients inclus.
Au total, l’étude OPTIMOX 1 a validé l’intérêt du LV5FU2 comme traitement de maintenance après chimiothérapie d’induction par oxaliplatine. La place des traitements anti-angiogéniques reste à définir. Une étude est en cours comparant l’association 5FU + bévacizumab au 5FU seul comme traitement de maintenance.
La maintenance s’impose-t-elle à tous ? Les patients ayant bien répondu à une première chimiothérapie d’induction avec une normalisation de l’ACE ne bénéficieraient-ils pas davantage d’une stratégie « stop and go » ? Des questions qui restent posées.
Session Speed Data de l’Association d’enseignement et de recherche des internes en oncologie (AERIO).
Les enjeux sont de diminuer la toxicité cumulative notamment avec l’oxaliplatine, augmenter la qualité de vie, diminuer l’apparition de résistance aux traitements sans diminuer la survie globale.
L’étude CAIRO 3 présentée cette année à l’ASCO valide le traitement de maintenance par l’association capécitabine + bévacizumab versus la stratégie « stop and go ». Le bémol est l’absence de données concernant les critères de qualité de vie. L’étude SAKK 41/06 de phase III de non infériorité a évalué le bevacizumab en traitement de maintenance versus une pause thérapeutique. Le design de l’étude ne permet pas de conclure.
Deux études ont évalué la double inhibition anti-angiogénique associant le bévacizumab à l’erlotinib versus bévacizumab seul en traitement de maintenance ; il s’agit des études Nordic ACT et DREAM présentées à l’ASCO GI 2013. La première est négative et la seconde est positive avec des résultats comparables en termes de survie sans progression ; la différence d’analyse semble liée au nombre de patients inclus.
Au total, l’étude OPTIMOX 1 a validé l’intérêt du LV5FU2 comme traitement de maintenance après chimiothérapie d’induction par oxaliplatine. La place des traitements anti-angiogéniques reste à définir. Une étude est en cours comparant l’association 5FU + bévacizumab au 5FU seul comme traitement de maintenance.
La maintenance s’impose-t-elle à tous ? Les patients ayant bien répondu à une première chimiothérapie d’induction avec une normalisation de l’ACE ne bénéficieraient-ils pas davantage d’une stratégie « stop and go » ? Des questions qui restent posées.
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