Induite par différents facteurs de risque mécaniques ou cliniques, l’escarre est une plaie fréquente en réanimation. Une étude menée par la Société de réanimation de langue française sur 86 services de réanimation met en évidence que 12,5 % des patients en réanimation y acquièrent une escarre. Parmi eux, 46 % sont en état de choc. Les localisations sont au sacrum (57 %), talon (35 %), visage (9 %), pied (8 %) et occiput (7 %). Les comorbidités entraînant une escarre sont la dénutrition, le bas débit cardiaque et l’hypoperfusion vasculaire induite par l’état de choc, le syndrome de détresse respiratoire aiguë ainsi que la mise en décubitus ventral.
Les médicaments retrouvés sont les sédatifs et les curares, qui sont la cause de l’immobilisation du patient, et les vasopresseurs, à l’origine de l’ischémie vasculaire. Les dispositifs médicaux sont également à l’origine des escarres : sonde d’intubation, ventilation non invasive, sonde nasogastrique, cathéters veineux et artériels, épurations extrarénales, Ecmo et sonde urinaire.
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