La survenue d’un épisode dépressif caractérisé n’est pas corrélée à la gravité du traumatisme crânien (TC), puisqu’il est plus fréquent dans les TC légers (TCL). Il pourrait être lié à la prise de conscience de la fragilité des choses, et favorisé par les séquelles physiques et les pertes humaines lors de l’accident.
Le syndrome post-traumatique, ou état de stress post-traumatique, concerne plus de 10 % des personnes exposées à un TCL. Il se chronicise dans 80 % des cas. Syndrome post-traumatique et dépression grèvent la perception subjective de la santé physique.
Le TC constitue un facteur de risque minime pour la survenue d’une addiction. L’abus de substance est plus une cause de TCL qu’une conséquence, et est essentiellement lié aux modalités d’adaptation avant le traumatisme. Néanmoins, les addictions à l’alcool, aux substances illicites ou aux tranquillisants constituent un frein à la réhabilitation.
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