Les SMS du congrès ERS 2025

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Publié le 06/11/2025
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Les jeunes enfants exposés aux allergènes de chien à leur domicile présentaient un risque moindre de développer de l’asthme avant l’âge de 5 ans, selon une étude canadienne menée chez 1 050 enfants de la cohorte Child, chez qui des échantillons de poussière ont été prélevés alors qu’ils avaient 3 à 4 mois. Les allergènes de chat n’avaient pas le même effet protecteur chez les enfants exposés. (OA 1 265)

Avec 3 769 patients, l’étude de vie réelle Sharp rassure sur l’efficacité des biothérapies selon le statut tabagique des patients souffrant d’asthme sévère. Après un an de traitement, les ex-fumeurs obtiennent des résultats très proches des non-fumeurs, avec une amélioration du contrôle de l’asthme (+ 219 %), une réduction des exacerbations (- 69 %), un gain du VEMS (+ 7,5 %) et de la qualité de vie (+ 20 %).

Chez les patients atteints d’asthme sévère éosinophilique, le benralizumab permet une réduction de la charge muqueuse bronchique et des bouchons muqueux, évalués à l’imagerie respiratoire fonctionnelle dans l’étude Buran. Ce, d’autant plus chez les patients présentant un encombrement important à l’inclusion.

Nouvelle formulation du tréprostinil, la poudre pour inhalation a été développée dans l’HTAP afin d’obtenir une diffusion pulmonaire soutenue, permettant une diminution de la fréquence des administrations. Son efficacité et sa tolérance ont été démontrées à 16 semaines dans une étude de phase 2b.

Utilisé pour le chauffage domestique, le poêle à bois peut entraîner un déclin de la fonction respiratoire et une augmentation des symptômes respiratoires chroniques. Une étude réalisée au Royaume-Uni met en garde et suggère que des niveaux élevés de particules provenant des poêles endommagent les tissus respiratoires, provoquant une inflammation similaire à celle de la fumée de cigarette. (PA 5 850)


Source : Le Quotidien du Médecin