Dans les années 90, une jeune remplaçante a assuré la permanence de mon cabinet tout un été. Un été de grande chaleur. Le hasard malheureux a voulu que, dès le premier jour, un patient, pris d’un malaise, décède subitement lors de la consultation.
Sans perdre son sang froid, la jeune femme a pratiqué les premiers gestes nécessaires sur le patient mais en vain. Les services de secours alertés, tardaient à arriver.
Que faire du corps ? Que faire des patients de la salle d'attente ?
Alors, contre toute attente, elle ne renvoya pas les quelques patients qui attendaient depuis déjà longtemps. Elle décida de les recevoir un à un jusqu'à l'arrivée des secours, sans jamais leur révéler la tragédie qui venait de se dérouler.
Comme si presque de rien n'était, elle enchaîna rapidement ses visites.
A seulement deux pas, le défunt était allongé, caché derrière le rideau d'auscultation.
Loin de toute question déontologique, seule sa conscience l'avait poussée à honorer chacun de ses rendez-vous…
La dernière consultation terminée, les secours sont arrivés…
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