Veille sanitaire

Un observateur de terrain privilégié

Publié le 05/06/2012
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Crédit photo : BSIP

DE NOMBREUX réseaux nationaux existent pour suivre des indicateurs d’incidence et de prévalence de pathologies. Mais dans le domaine des risques professionnels, les systèmes de surveillance sont relativement récents. L’InVS* a ainsi mis en place avec plusieurs partenaires des programmes de surveillance spécifiques : Cosmop pour les causes de décès selon les secteurs d’activité, le programme national de surveillance des mésothéliomes ou des troubles musculo-squelettiques, le programme de surveillance des maladies à caractère professionnel, l’observatoire EVREST**, l’extension pour les services de santé au travail du RNV3P***, etc. Les enquêtes Sumer**** ou sur les Conditions de travail du ministère du Travail, produisent des indicateurs qui permettent de suivre l’évolution des nuisances et expositions professionnelles.

Des outils comme le programme Matgéné, également élaboré par l’InVS et ses partenaires, facilitent le suivi épidémiologique. Des groupes d’alerte en santé au travail (Gast), organisés régionalement, contribuent également à la veille sanitaire, qui inclut dans son concept le signalement des événements sanitaires anormaux. L’InVS s’emploie sur ce terrain à développer des outils, méthodes et partenariats dans un souci d’anticipation, d’alerte et d’action précoce pour les besoins de la sécurité sanitaire.

* Institut de Veille Sanitaire.

** Évolutions en Santé au Travail.

*** Réseau national de vigilance et de prévention des pathologies professionnelles.

**** Enquêtes Surveillance médicale des risques professionnels.


Source : Le Quotidien du Médecin: 9136