L’ADN tumoral circulant résiduel, paramètre pronostique après cystectomie

Publié le 19/06/2025
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L’étude de phase 3 Niagara a démontré, sur 1 063 malades, l’intérêt en termes de survie sans progression et de survie globale d’associer le durvalumab, un anti-PD-L1, en périopératoire et sur une durée totale d’un an, à une chimiothérapie néadjuvante par cisplatine gemcitabine avant cystectomie dans les tumeurs de vessie localisées de type carcinome épithélial (TVIM).

Une nouvelle analyse sur 462 patients, présentée par le Pr Thomas Powles (Queen Mary University, Londres), a révélé que de l’ADN tumoral circulant pouvait être décelé (par test Signatera) chez 57 % des patients avant traitement (1).

Chez tous les malades, avec ou sans ADN circulant détecté, l’addition de durvalumab augmentait la survie. Cependant, l’absence de négativation du test ADN sous traitement néoadjuvant, et encore plus après chirurgie, représentait un facteur pronostique péjoratif, avec une forte corrélation avec l’absence de réponse complète histologique. La détection de l’ADN tumoral pourrait donc représenter un biomarqueur intéressant pour adapter le traitement après cystectomie.

(1) T. Powles, et al. Asco 25, Abs. 4 503

Dr Corinne Tutin

Source : Le Quotidien du Médecin