Entre 8 à 12 % des patients avec un cancer du côlon métastatique sont porteurs de mutations Braf V600E. Ces tumeurs agressives sont moins sensibles à la chimiothérapie, et le risque de décès est doublé par rapport à des cancers coliques sans mutation. L’étude Breakwater, entreprise chez 637 patients, suggère que l’association d’un anti-Braf, l’encorafénib, avec un anti-EGFR, le cétuximab, prolonge la survie.
Ainsi que l’a signalé la Pr Elena Elez (Vall d’Hebron Hospital Campus, Barcelone), la survie globale a atteint 30,3 mois chez les patients traités par encorafénib/cétuximab et chimiothérapie de type mFolfox6, 19,5 mois chez ceux ayant reçu l’association encorafénib/cétuximab seule et 15,1 mois dans le bras contrôle des malades traités par une chimiothérapie avec ou sans bévacizumab (1).
Les auteurs de Breakwater vont analyser les effets de l’association encorafénib/cétuximab avec une autre association chimiothérapeutique, Folfiri.
(1) E. Elez, et al. Asco 25, LBA3500. Nejm, May 30, 2025
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