Il faut bouger. Telle est la conclusion de l’essai randomisé Challenge mené durant près de huit ans chez 889 patients opérés puis traités par chimiothérapie adjuvante pour un cancer du côlon de stades 2 et 3 à haut risque de récidive. Les 445 malades qui avaient bénéficié d’un programme d’exercices structuré ont présenté un risque de récidive abaissé de 28 %, en comparaison des 444 n’ayant reçu que des conseils d’hygiène de vie. Le taux de survie à huit ans a été significativement supérieur dans le premier groupe : 90,3 % contre 83,2 % (Booth C et al, Abs. LBA3510).
Les patients atteints de cancer bronchique à petites cellules à un stade avancé tirent parti d’une association de lurbinectédine, un antimitotique, et d’atézolizumab en traitement d’entretien de première ligne, a révélé l’étude de phase 3 ouverte IMforte (483 patients). La survie globale a atteint 13,2 mois avec l’association contre 10,6 mois pour l’atézolizumab seul (p = 0,02) (Paz-Ares L et al., Abs. 8 006).
L’élinzanétant, un antagoniste de la neurokinine 1 et 3, a démontré dans l’étude de phase 3 Oasis 4, ayant recruté 473 patientes, sa capacité de réduire significativement, dès la première semaine, la fréquence des bouffées de chaleur induites par le traitement hormonal du cancer du sein RH+. Cet effet se maintenait à 12 semaines (- 7,8 bouffées vasomotrices contre - 4,2 pour le placebo, p < 0,0001). Les principaux effets indésirables de l’élinzanétant sont constitués par de la somnolence, de la fatigue et une diarrhée (Cardoso F et al., Abs. 508).
L’étude française multicentrique randomisée OptimaCure, ayant inclus 192 patients recevant en ambulatoire un traitement anticancéreux par voie intraveineuse, a démontré l’intérêt de la télésurveillance, avec une diminution sur deux mois des appels téléphoniques entre équipe oncologique et malade (3,8 versus 2,6, p < 0,001) et une meilleure prise en compte des effets indésirables (Faveyrial A et al., Abs. 11 017).
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